Dans le dossier d’enquête publique sur la ZAC de l’île des Bois on pouvait lire : « la valorisation paysagère du site est un des concepts forts du projet : elle s’articulera autour de deux objectifs : l’intégration dans le paysage local et la création d’un paysage interne de qualité.
L’intégration dans le paysage local : cet objectif sera atteint par la mise en place d’une série de mesures paysagères fortes :
1) le respect d’élément identifiants du paysage local : chemins creux bordés d’arbres, haies bocagères, groupes d’arbres existants… (sic !) etc… » (Compléments à l’étude d’impact remise au stade du dossier réalisé ; Notice paysagère : dossier non paginé, sans date).
Non seulement le découpage des parcelles 416, 418 et 419 entraîne la destruction du chemin creux du Puits Gaillard sur un cinquième de sa longueur (on n’a pas proposé aux randonneurs un itinéraire de contournement qui aurait pu être affiché sur place ; le sentier était dans le topoguide de la FFRP mais en disparaîtra dans la prochaine édition de 2014) ; mais en plus le reste du chemin a été saccagé par l’aménageur : après avoir arasé les talus et déchaussé les chênes bordant la section de chemin contigüe à la pénétrante, la SADIV remblaye le chemin creux avec n’importe quoi : gravats, morceaux de bétons, plaque de macadam, plastiques et textiles divers.
Sera-t-il possible à la prochaine équipe municipale d’exiger de l’aménageur un environnement de qualité ? De faire recreuser le chemin, reconstituer les talus et évacuer les gravats accumulés au Puits Gaillard avant de rétrocéder à la collectivité !